Sachez apprécier ce qui est bon

 

Un amour parfait pour des gens imparfaits

 

― Par Maria Fontaine

 

Un jour, je présentai sur mon blog une chanson que j’appréciais tout particulièrement. Peu de temps après, quelqu’un m’écrivit pour me demander si j’étais au courant de certains détails personnels concernant le compositeur interprète. De fait, j’ignorais ces choses, et je fus surprise de les apprendre.

 

Toutefois, je continue d’aimer cette chanson,  et je ne pense pas que les choix de vie de cet homme puissent en rien changer le fait que sa composition témoigne d’une éclatante vérité. Je me réjouis d’avoir été touchée par elle, comme beaucoup d’autres gens d’ailleurs, qui, grâce à elle, ont ressenti l’amour de Dieu.

 

Nous ne sommes pas obligés d’être d’accord en tous points avec quelqu’un pour apprécier ce qu’il fait de bien. Cette façon de voir les choses nous permet d’être moins exclusifs, et de trouver un terrain d’entente avec des gens qui sont très différents de nous.

 

Si nous devions juger les uns ou les autres d’après les actions que nous désapprouvons chez eux, ou d’après les fautes qu’on veut bien leur attribuer, nous passerions à côté d’une mine de richesses :

Il nous faudrait rejeter le livre des Psaumes, pour la simple raison que son principal auteur, le roi David, a comploté de tuer un innocent. (cf. 2 Samuel chapitre 11)

Nous refuserions de reconnaître à Moïse ses qualités de meneur d’hommes, et nous récuserions les livres de la Bible dont il est l’auteur, pour la raison qu’il a tué un homme dans un accès de colère. (cf. Exode 2:11-12)

Nous devrions aussi nous priver d’une grande partie du Nouveau Testament pour la raison que l’apôtre Pierre à renié Jésus (cf. Matthieu 26:69-75), et que l’apôtre Paul, avant sa conversion, a persécuté les premiers chrétiens. (cf. Actes 22:4; 26:9-11)

 

Si nous nous mettions à disséquer la vie des différents auteurs ou interprètes de chansons, nous n’aurions plus beaucoup de choix en matière de musique.

 

D’ailleurs, d’une façon générale, vu que personne n’est parfait, on n’aurait plus grand-chose à apprécier dans la vie. Mais où faut-il tracer les limites ?

 

En fait, lorsque nous regardons un beau tableau ou que nous entendons une belle musique, c’est l’inspiration qui leur a donné naissance que nous apprécions. L’artiste ou le compositeur ne savait peut-être pas d’où lui venait cette inspiration, mais nous, nous le savons : « Tout don parfait nous vient d’en haut, du Père qui est toute lumière. »

(Jacques 1:17)

 

Quel genre de relations Jésus entretenait-Il avec l’humanité lorsqu’Il vivait parmi nous ?

 

Il se montrait accueillant envers tous, même ceux qui, dans leur vie, avaient fait des choix qu’Il était loin d’approuver. Pour Lui, ce n’était pas le plus important. Le plus important, c’était qu’ils désiraient Son amour, et Il le leur donnait sans compter.

 

Si Jésus, qui était parfait et irréprochable, faisait preuve d’une telle tolérance, d’une telle bienveillance à l’égard de tous, n’est-ce pas là le moins que nous puissions faire ?

 

(Traduction : Berniris)

 

 

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